La pollution de l’air intérieur : un facteur aggravant les cas de bronchiolites

La diminution des températures et l’augmentation de l’humidité dans l’air augmente le risque d’être touché par des infections respiratoires. Les enfants sont plus sujets à déclencher des maladies respiratoires comme la bronchiolite. Cette inflammation des petites bronches peut être impressionnante pour des bébés en bas âges (3 à 6 mois) avec de la toux violente et des difficultés à respirer. Cet automne, les hôpitaux du Luxembourg soignent un peu moins de 50 enfants (nombre au 23/11/2022) avec des cas plus ou moins graves. Une nouvelle étude a montré une corrélation entre la mauvaise qualité de l’air et la gravité de la bronchiolite avec notamment un polluant en cause : le formaldéhyde.

Cette étude montre l’importance de veiller à la bonne qualité de l’air dans la chambre des bébés. Celle-ci a porté sur 3840 enfants nés entre 2003 et 2006. Les résultats ont souligné qu’une exposition précoce au formaldéhyde augmente le risque de bronchites et de bronchiolites. Des mesures ont été effectués dans les logements à plusieurs moments de la vie des enfants pour en arriver à ces conclusions. Un bon nombre des enfants dans l’étude avaient souffert d’infection respiratoire avant leur premier anniversaire.

Plusieurs éléments seraient en cause dans cette étude : les mobiliers présents dans les chambres. En effet, que ce soit les parquets, la peinture ou le bois aggloméré, tous ces éléments vont relâcher des Composés Organiques Volatils dans l’air (notamment le Formaldéhyde). Un autre élément en cause serait une mauvaise aération. Ce facteur permet l’évacuation de l’air vicié et donc un renouvellement de l’air intérieur (remplacé par un air moins pollué). Le tabagisme est également un facteur aggravant car le système respiratoire du nourrisson n’est pas mature et il est très vulnérable à certains polluants.

Il est nécessaire en cas d’infections respiratoires récurrentes chez un enfant de réaliser des analyses de la qualité de l’air (que ce soit pour le Formaldéhyde mais aussi pour les organismes microbiologiques pouvant être présent dans l’air). Les environnements dans lesquels vivent les bébés,  leurs premiers mois de vie, sont très importants pour leur développement. La qualité de l’air peut impacter la santé des petits (mais aussi des personnes âgées) directement par des infections ou des troubles mais il faut surtout penser que cela peut les impacter sur le long terme (asthme, trouble respiratoire, allergies etc…).

Pour cela, le laboratoire LLuCS peut réaliser des analyses de contrôle sanitaire liées à la qualité de l’air intérieur et de l’hygiène des surfaces tant sur les paramètres physico-chimiques mais aussi sur les paramètres microbiologiques dans vos logements.

N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations !