Une nouvelle année scolaire sous le spectre du Covid-19
Depuis le 15 septembre 2022, les élèves Luxembourgeois sont revenus dans les écoles du Grand-Duché. Après un été très chaud (caniculaire même), c’est près de 110 000 élèves1 qui ont repris les cours dans les établissements du Luxembourg.
Les rentrées des dernières années étaient liées à la crise sanitaire avec beaucoup de questions sur les restrictions et mesures à prendre. Aujourd’hui l’actualité se concentre sur d’autres sujets (la crise énergétique, la crise climatique etc…) mais la qualité de l’air dans les écoles est un point majeur pour la santé des élèves. Une surveillance est possible, et des outils sont disponibles pour suivre et intervenir rapidement pour le bien-être de tous.
Les établissements scolaires (environ 2371 pour les enseignements fondamental et secondaire) sont des lieux ou les élèves passent la majorité de leur temps. La proximité des personnes est un facteur à prendre en compte dans la transmission de virus (le Sars Cov-2 est un bon exemple), d’infections bactériennes etc… Le suivi de la qualité de l’air (et le traitement si besoin) est un outil très intéressant afin d’éviter des contaminations de plusieurs élèves et la création de « cluster ».
Plusieurs spécialistes parlent de nouvelle vague avec l’arrivée des températures moins importantes et une augmentation de l’humidité dans l’air (facteurs propices à la propagation des virus et infections). Une hausse est déjà observée comme le montre le rapport hebdomadaire de la Santé malgré un taux de vaccination important au sein de la population (79%) 2.
Le suivi microbiologique de la qualité de l’air est important mais il ne suffit pas : en effet il existe des produits chimiques présents dans des produits de tous les jours. Les fournitures scolaires ont fait l’objet d’études et beaucoup de médias ont relayé l’information car ils contenaient des substances pouvant être nocives pour les enfants (allergènes, perturbateurs endocriniens etc…) 3. Ces substances peuvent aussi être dans l’air intérieur, et la détection et le suivi de ces éléments permettent d’avoir une bonne image de la qualité de l’air intérieur.
Les établissements scolaires (tout comme les lieux recevant du public) sont des lieux à risques pendant les épidémies. La surveillance de la qualité de l’air de ces environnements semble aujourd’hui déterminant pour éviter des contaminations et des fermetures à répétition.
Le laboratoire LLuCS peut réaliser des analyses de contrôle sanitaire liées à la qualité de l’air intérieur tant sur les paramètres physico-chimiques mais aussi sur les paramètres microbiologiques.